Kampa
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Présentation | Description | Mondes | Matériel | Persos |
Kampa
Kampa est l'une des 6 cités de Sanxi. C'est la plus grosse des cités avec une population d'environ 80 000 personnes.
Exploitant
Les exploitants possèdent des infrastructures de production ainsi que des vaisseaux et d'autres équipements d'exploitation. Ils payent les mineurs pour descendre à la surface et y récolter le minerai. Les missions sont surveillées par des cadres qui s'appuient sur des systèmes de surveillance intégrés car les exploitants n'ont aucune confiance envers leurs mineurs.
Mineurs
Ceux-ci ne sont des journaliers, embauchés pour une mission, payés au rendement. Pour contourner les syndicats sur les opérations ponctuelles notamment, les exploitants font parfois appel à des indépendants, il s'agit souvent d'exploitants de Kampa plus petits qui travaillent avec des équipes plus autonomes. Il existe quelques indépendants qui ne travaillent jamais ou presque pour les exploitants mais ils sont peu nombreux et ont la réputation de magouiller beaucoup.
Modèle économique
Les exploitants ont pas mal de pression en raison des investissements assez lourds qu'ils ont consentis pour s'équiper. Pour se financer, ils prévendent les cargaisons à de gros acheteurs et doivent parvenir à tenir les délais et rentrer dans leurs frais. Si les marges sont plus faibles, elles sont aussi plus sûres et les exploitants demeurent compétitifs car ils n'ont pas à payer un négociant.
Les corpos qui leur achètent les cargaisons sont toutefois prudentes, elles ne confient jamais de grosses commandes à un nouvel exploitant et il n'est pas rare qu'elles imposent la présence d'un observateur pour les contrats les plus importants. Il faut donc avancer peu à peu avec le risque que le client qui pèse son poids préfère soudainement rincer son fournisseur plutôt que de travailler honnêtement avec lui. Sans compter que les autres exploitants n'hésitent pas à savonner la planche à leurs concurrents émergents.
Plus la taille des exploitants augmente, plus ils éprouvent des difficultés à être réactifs et rentables. Dès lors les corpos apprécient aussi les petits entrepreneurs. Les gros peuvent d'ailleurs faire de la sous-traitance pour contourner leur propres insuffisances même si les petits rechignent à y avoir trop souvent recours car l'activité est moins rentable et les conserve dans une position de dépendance envers les gros. A terme, certains petits exploitants se font ainsi absorber par de plus gros en conservant en interne plus ou moins d'autonomie. Les petits exploitants s'associent souvent entre eux pour mener des opérations ou pour faire valoir leur point de vue.
Organisation du travail
Les exploitants effectuent les tâches de prospection pour leur mineurs et planifient les missions. Ce contrôle de l'information est particulièrement sensible dans cette organisation. Ce sont des cadres de la direction qui se chargent donc de tout le travail de prospection et de planification.
Syndicats
Contrepouvoir aux exploitants, les syndicats de mineurs parviennent le plus souvent à se placer en intermédiaire entre les travailleurs et les exploitants. Ils collectent une partie des revenus des mineurs adhérents pour assurer une sécurité sociale et des actions militantes (grève, blocage...). De fait, ils apprécient assez peu tout ce qui passe hors syndicat, en premier lieu les indépendants qui viennent vendre leur cargaison (ceux-là ont toutes les chances se faire « taxer » au niveau des docks) et dans un second temps les salariés locaux qui travaillent pour de petits entrepreneurs et qui bien souvent ne sont pas syndiqués.
La plupart des gros entrepreneurs ont passé des accords avec les plus gros syndicats et il n'est pas possible de travailler pour eux sans être syndiqué. Les syndicats de grosses structurent peuvent à l'occasion filer de bons tuyaux à leur exploitant qu'ils ont pêché chez un exploitant revêche. Dans ces cas là, les exploitants peuvent financer directement les syndicats, ou en tout cas les cadres syndicaux, les fonds n'arrivent pas toujours dans les caisses. .
Les syndicats possèdent donc du personnel administratif et financier mais aussi leur propre milice pour les manifs et les coups tordus qui se passent à bord de la station. En revanche toute revendication syndicale sur la surface ou en vol est proscrite, seuls les mouvements spontanés des mineurs peuvent survenir dans ces circonstances, notamment quand ils estiment que le cadre en charge de la mission prend trop de risques.
Liste des syndicats
- Union des Mineurs de Kampa : gros syndicat de mineurs exclusivement, le plus puissant, le plus corrompu et le moins adaptable. Il utilise peu la grève, il lui suffit souvent de mettre la pression sur les mineurs d'un exploitant pour qu'ils aillent bosser ailleurs, ou pire encore de revendre tous les petits secrets d'un exploitant à ses concurrents pour le faire plier ; en revanche, le déblocage est simple, il suffit d'acheter les cadres syndicaux.
- Syndicat Libre des Travailleurs du Retraitement et du Conditionnement : Les travailleurs du retraitement et du conditionnement sont bien moins rustiques et grande gueules que les mineurs. Leur boulot consiste à maintenir les machines et assurer la logistique. Ils comprennent également les services qui s'occupent de l'intégrité du flotteur. Ils se sont rendus incontournables dans ces tâches en s'assurant que les machines et les flux logistiques soient totalement incompréhensibles au commun et nécessitent des validations croisées multiples. Sans eux, le minerai ne sort plus de la station. Ils contrôlent également les bas fond, c'est à dire les silos contenus dans la partie basse du flotteur, des endroits avec beaucoup d'espace mais où personne ne va jamais ou presque.
- Action Kampa : Petit syndicat récent de quelques années monté à la suite d'une révolte contre les magouilles de l'UMK. Plus radicaux que les autres, ses membres apprécient tout particulièrement les actions de blocage, de prise d'otage (matériel et parfois direction) et le sabotage. Leur service d'ordre est particulièrement teigneux. Bien qu'il comprenne essentiellement des mineurs, il s'agit du seul syndicat de Kampa qui ne soit pas corporatiste. Il regroupe des travailleurs de tous les métiers. Cette transversalité est leur force car en cas de conflit, car elle leur permet de mener des actions ponctuelles sur toute la chaine de production et provoquent ainsi des perturbations difficiles à prévoir. Ainsi, même s'ils ne sont pas capables de bloquer complètement une étape de la chaîne de production, leur capacité de nuisance et leur réseau d'information sont excellents.
- Nouvelle Confédération des Pilotes Atmosphériques : Ce syndicat qui n'a de nouveau que le nom regroupe tous les pilotes ; à savoir les pilotes des navettes de descente. Ils sont particulièrement surveillés car ils occupent la position idéale pour détourner les cargaisons. Ils savent également où se trouvent les zones d'exploitation et peuvent assez facilement prévenir les pirates. Ils nourrissent un sérieux complexe de supériorité en vertu de leur talents de pilote dont ils considèrent qu'il n'existe pas d'équivalent ailleurs dans la Synarchie. Les pilotes de descente ne manquent d'ailleurs pas de dire aux attrapeurs qu'ils sont meilleurs qu'eux. Le syndicat regroupe également les activités de convoyage vers l'orbite histoire de ne laisser la question à personne mais ils n'y mettent aucun enjeux, l'activité est très largement robotisée.
Conseil des exploitants
Le conseil des exploitants est une chambre de représentants élue au suffrage censitaire. Chaque gros exploitant possède plusieurs représentants. Les plus petits s'organisent en fédération pour se payer un représentant qui a bien du mal à faire valoir les intérêts hétérogènes et divergents de ses électeurs, il est de plus courtisé par les représentants des grosses exploitations pour qu'il adopte des positions qui leur sont favorables.
Le conseil est très clairement une foire d'empoigne qui permet avant tout aux plus riches de défendre leurs intérêts. Le conseil examine les requêtes de ses membres sur différents sujets et nomme les responsables des différents services publics, notamment l'armée. Il détermine également le budget qui est financé par des contributions volontaires des membres. En conséquence, même si les petits exploitants parviennent à faire passer des décisions qui leur sont favorables, ils risquent fort de ne les voir jamais appliquées par manque de budget.
Le conseil désigne un directoire de 5 de ses membres pour toutes les rencontres et négociations avec les autres cités, ce qui n'interdit pas aux exploitants de mener leurs affaires sur d'autres flotteur. Ils risquent toutefois d'être exclus ou mis à l'amande si leurs pairs estiment qu'ils font trop d'affaires au dehors sans qu'il y ait de retour pour Kampa.
Les services publics sont relativement réduits. Ils comprennent essentiellement la police et l'armée mais également des services sanitaires et de l'infrastructure qui assurent la maîtrise d'œuvre mais sous-traitent les travaux aux exploitants de Kampa. La justice répond à un code de lois déterminé par des fonctionnaires dont le bureau est juste à côté du tribunal. Les lois passent malgré tout par un vote du conseil. Les tribunaux s'appuient très largement sur des systèmes experts modulo le rapport de force des uns et des autres quand le contrevenant a l'appui d'une exploitant ou d'un syndicat.
Seul l'exploitant a le droit d'ester en justice, les mineurs doivent donc faire valoir leur intérêt par le rapport de force pour qu'un exploitant porte son cas devant le conseil. Afin de ne pas donner trop de poids au syndicats, les exploitants possèdent généralement des conseillers qui sont réellement à l'écoute du travailleur de base et d'un droit qui n'écrase pas complètement les petits, même s'il est troué par des régimes d'exception qui permettent aux exploitants de passer outre en cas de besoin.
Le mécontentement des mineurs peut être l'occasion pour un exploitant de faire des sales coups à un concurrent. En offrant une meilleure prise en compte des intérêts de son personnel, il peut lui piquer sa main d'œuvre. Sur ce terrain également, les syndicats sont très actifs, ils dénoncent le paternalisme des exploitants et mutualisent les demandes pour mieux négocier.
Pour les services d'ordre, qui se composent de trois grands types de personnels :
- les personnels d'élite, travaillant sur des sujets nécessitant d'excellentes compétences, touchant à des sujets sensibles ou visant à encadrer les autres types de personnels (on y trouve la police criminelle, les swats, les personnels des bâtiments de combat les plus importants embarquant notamment des armes nucléaires et les commandos scaphandriers. Tous ceux là travaillent directement sous l'autorité du conseil et sont financés par son budget de fonctionnement.
- Les milices d'exploitants qui assurent la sécurité (surveillance et intervention) chez les exploitants; Ceux-ci conservent en général ces compétences en interne par manque de confiance envers un prestataire indépendant.
- Les contractuels, indépendants et mercenaires qui sont mobilisés sur des actions ponctuelles.