Pureza
De Luk
| Synarch | ||||
| Présentation | Description | Mondes | Matériel | Persos |
Pureza est une petite planète morte dépourvue d'atmosphère. En rotation rapide, un tour toutes les 6 heures, elle ne possède pas de noyau de magma bien qu'elle eut une activité sismique importante au début de son existence. Riche en glace d'eau dans son sous-sol, elle présente une gravité réduite (0,8G).
Son sous-sol est marqué par un grand nombre de tunnels colossaux hérités de la période volcanique. Les colons habitent certains de ceux-ci et ont aménagé un plafond de verre pour laisser passer le soleil.
La population est de 120 000 personnes environ. L'essentiel de la population fait partie de différentes communautés religieuses qui sont plus ou moins d'accord sur une transcendance tellurique qui fait l'objet de leur culte. Après les détails divergent. D'une façon générale, la glace filtrée au travers du sous-sol et datant de millions d'années est un signe de pureté absolu qui fait l'objet de multiples cultes. Les pèlerins sont les bienvenus et on exporte (ou pas, c'est l'objet des débats) des fragments de glace de la sainte planète.
Installés depuis moins de 50 ans, la colonie a toujours été plutôt austère et théocratique jusqu'à l'arrivée de mercenaires qui ont flairé la bonne affaire. Une chef mercenaire a réussi à y établir ses quartiers et à prendre le pouvoir. Elle répond au surnom de Kali. Le quartier mercenaire s'est installé dans la meilleure veine (dans l'axe de passage du soleil pour bénéficier de plus de lumière. Chef autoritaire mais pas totalitaire, Kali laisse une certain latitude à la population parce qu'elle n'a pas envie de gérer une révolte. Dans son quartier, les affaires vont bon train et on peut y exercer un certain nombre de plaisirs généralement interdits sur les colonies développées.
Le recours à la génétique leur permet notamment de créer des pseudoclebs qui ressemblent furieusement à des humains. Dotés d'une intelligence animale, ils arrivent à l'âge adulte rapidement (en 4 ou 5 ans) et servent le plaisir des visiteurs de multiple façon. Tout est une question de prix. C'est bien entendu une pratique illégale dans beaucoup de colonies et cela attire une faune dépravée et souvent riche. Pour l'heure il s'agissait d'importation peu nombreuses mais les premières productions locales arrivent à maturité.
Tout cela cadre très mal avec le rigorisme de la population, mais ce n'est pas comme s'ils avaient leur mot à dire et tout cela reste récent. Les indignations se succèdent mais personne ne voit vraiment comment s'y prendre. La partie sage de la ville végète économiquement, ce n'est pas la grande misère mais les colons/pèlerins ne viennent plus et financer et organiser des aménagements devient compliqué car il faut obtenir l'aval de Kali pour tout et ça ne l'intéresse pas du tout. De plus, la vie de débauche dans la partie mercos de la ville est vécue comme un camouflet pour ne pas dire plus. D'une façon générale, les locaux ont tendance à faire l'autruche et à prendre l'envahisseur par le mépris mais cela les enferme dans l'immobilisme et il est difficile de tenir les jeunes générations éloignées de tout cela...
