Informatique Synarch
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Puissance et simplicité d'emploi, l'informatique est partout. Elle est désormais particulièrement fiable, elle connaîtra à l'occasion des fonctionnement dégradés mais le plantage brutal est rarissime et réservé aux environnement les plus complexes. Elle fonctionne avec des technologies variées qui permettent de s'adapter à différentes contraintes.
Technologies
Circuits optroniques
Cette technologie fait fonctionner les circuits logiques des ordinateurs avec de la lumière plutôt qu'avec de l’électricité. Elle circule beaucoup plus vi
te et la rapidité des ordinateurs s’en ressent. La lumière est produite par un ou plusieurs lasers inclus dans l'ordinateur.
Les circuits optroniques ne sont pas binaires. Les lasers produisent une impulsion d’une fréquence très précise correspondant donc à un spectre lumineux déterminé. Plusieurs dizaines de milliers de spectres différents peuvent être produites puis perçues par les éléments du circuit.
Mais les lasers ont une autre variable qui est la puissance, plusieurs centaines d’intensités différentes sont possibles. En associant les variations de spectre à celles de puissance, on obtient un nombre considérable de combinaisons pour une simple impulsion (un ordinateur grand public de gamme moyenne en comptera plus de 3 millions).
Plus l’ordinateur sera élaboré, plus il aura de spectres et de niveaux d’intensité à son registre. Il pourra aussi doubler les circuits, multiplier les sources de lasers, la fréquence des impulsions du laser, (c'est-à-dire le nombre d’impulsions par seconde ce qui est un autre facteur déterminant pour la vitesse...)
Les circuits en eux mêmes sont un réseau très élaboré avec des lentilles sélectives qui réfléchiront dans un sens une certaines couleurs, en laisseront passer une autre ou bloqueront une troisième... Là encore il existe de nombreuses combinaisons possibles.La technologie utilisée est celle de cristaux qui réagissent différemment à différentes lumières.
Il existe également un second niveau de fonctionnement des circuits optroniques. Ce second niveau est un circuit électronique qui relie l'ensemble des lentilles et sélecteurs optroniques. Ce circuit ne traite pas de l'information à proprement parler mais il modifie la structure des circuits optroniques et donc leur propriété quand les lasers les atteignent en y faisant passer ou non des courants électriques. Les circuits optroniques doublés par ces systèmes électroniques sont donc polyvalents mais offrent dans chaque cas de figure les performances d'un circuit dédié. Ce second niveau n'est pas présent dans tous les circuits optroniques utilisés. Cela reste pourtant une option vitale dès qu'il s'agit d'un ordinateur un tant soit peu sérieux.
Une autre technologie est employée pour résoudre des problèmes nécessitant une très grosse puissance de calcul. Le problème à résoudre est codé sur une séquence de protéïnes créée de toute pièce pour cette occasion. Des éléments libres s'associent par un processus chimique à la première séquence selon une règle définie et en modifie ainsi les qualités électriques qu'un nanocircuit électrique mesure et interprète. La codification du problème et l'exploitation des résultat est lente, plusieurs dizaines de secondes mais offre une puissance de calcul sans pareil, notamment quand l'efficacité des systèmes de logique booléenne des circuits optroniques est limitée.
Ce système est plus volumineux et nécessite une recharge régulière des éléments chimiques utilisés pendant les calculs. On trouve en général un module chimique sur les grosses unités résidentes.
Mémoires
Les cristaux sont une fois de plus la technologie utilisée. Les cristaux servant pour la mémoire changent de structure en fonction du type de lumière qui les touche. La lumière arrivant dans un sens les marque, dans l’autre sens, la lumière passe au travers et est modifiée par la structure du cristal, ce qui permet aux circuits d’en déduire la nature du cristal de mémoire et donc l’information contenue. Une plaque de mémoire mesure environ 5cmx5cmx0,2cm. Elle contient quelques milliards de cristaux nanoscopiques dans un petit cercle d'un diamètre d'1cm. Bien souvent, chaque carte en contient quatre et peut être utilisée dans plusieurs sens.
Il existe autant de type de cristaux de mémoire que de type d’ordinateurs. En effet, un cristal de mémoire doit pouvoir pour chaque micro cristal, avoir un état correspondant à chaque type d’impulsion. Un cristal haut de gamme fonctionnera dans un ordinateur moins sophistiqué mais pas l’inverse.
Pour éviter tout accident d’effacement de mémoire à cause de la lumière ambiante, la face d’inscription du cristal est totalement noire, elle ne devient transparente que sous l’effet d’un courant électrique.
Il faut noter que ces cristaux doivent être terriblement propres pour fonctionner, outre leur revêtement antistatique très efficace, les ordinateurs ont souvent un système de nettoyage automatique inclus dans leur lecteur.
Les cristaux manipulables sont en général appelés plaquettes ou dominos.
Il existe un second type de mémoire biologique qui est utilisé pour les données qui ne nécessitent pas un accès hyper rapide. Il s'agit de cubes surnommés "loukhoums" renfermant un gel intégrant une protéine, la néobactériorhodopsine, qui elle aussi réagit à la lumière laser à laquelle elle est exposée. Bien moins chère que les dominaux, elle offre une capacité de stockage beaucoup plus importante.
Réseaux
Un ordinateur grand public fonctionne rarement seul en revanche, les ordinateurs embarqués en dehors des zones très développées sont bien obligés de le faire. Les communications de réseau fonctionnent sur deux modes. d’une part un réseau ou les informations échangées sont de nature électromagnétique, ce qui est généralement utilisé pour les appareils sans fils : téléphone relié au réseau local ou par satellite, ordinateur portable, échanges financiers... Le débit des informations est nettement plus lent, ce réseau est donc utilisé pour les appareils ayant des fonctions simples.
Sur les mondes développés, les équipements de la maison sont tous reliés à l’ordinateur qui n’est lui-même pas grand-chose si ce n’est le terminal d’une grosse machine collective à laquelle il est relié par câble optique. Pour la grande majorité de ce qu’on lui demande, c’est en fait le central qui effectue les opérations. Le terminal est là pour exécuter des programmes simples et prévenir le central quand c’est nécessaire. Le passage de l’un à l’autre est absolument imperceptible.
Cette architecture est utile, notamment parce qu'elle est moins chère, ensuite parce qu'elle permet de mieux gérer les interactions complexes entres des millions de systèmes en fonctionnement sur le terrain. Sur les mondes peu développés, les architectures sont plus autonomes et les systèmes plus simples mais ils présentent aussi moins de fonctions.
Interfaces
Il existe plusieurs types d’interfaces pour faire fonctionner les ordinateurs, le contexte d’utilisation déterminera lequel doit être utilisé.
Auto-apprentissage
Les interfaces informatiques étudient l'usage qu'en fait un utilisateur et analysent les comportement, les données physiologiques, les occurences statistiques avec d'autres évènements et permet d'anticiper les besoins de l'utilisateur.
Cela nécessite du temps et un système qui n'aura pas récupéré le profil de l'utilisateur ou qui n'aura pas accès à toutes les données, comme par exemple les données physiologiques, ne pourra pas être auss performant.
Activité neuronale
Un certain nombre d'interfaces s'appuie sur des périphériques qui surveillent l'activité neuronale. Il s'agit de système à induction qui ne sont pas invasifs, ils se présentent pour le plus simple sous la forme de spray ou sous la forme de bonnet pour les interfaces plus poussées. Les implants existent également et permettent des lectures plus fines mais elles sont moins fréquentes. Les interfaces neuronales sont très rapides mais nécessitent pas mal d’entraînement et de concentration pour rester pertinentes. De surcroît, les intelligences artificielles, nourries par l'auto-apprentissage sont bien souvent plus rapides et parfois plus pertinentes que l'esprit humain, notamment quand il y a des questions de vigilance qui entrent en jeu.
En conséquence, les interfaces neuronales sont généralement employées pour anticiper le besoin de l'utilisateur. La forme de l'activité cérébrale fera partie des critères utilisés par l'intelligence artificielle pour interpréter le contexte de la commande, ou présenter les bonnes informations à une sollicitation simple. Du coup, les utilisateurs ne sont que rarement conscient que leur activité cérébrale intervient dans le fonctionnement de leur interface. Des commandes plus sophistiquées existent mais elles sont généralement employée à des tâches très spécifiques.
Système domotique
C'est sans doute le système le plus simple à utiliser, mais aussi le moins performant et qui nécessite pourtant beaucoup de ressources. Les commandes sont uniquement vocales, l'ordinateur possède un nom qui n'est ni dans le vocabulaire commun, ni un nom connu. Pour donner un ordre, on prononce généralement le nom plus le mot connexion. L’association de ces 2 termes met l’ordinateur en mode d’écoute. Un programme lui permet de comprendre le sens des phrases, et de répondre avec une voix en général plutôt douce. S’il ne comprend pas, il l’indique poliment. Ces commandes vocales sont plus élaborées que pour un téléphone ou un autre objet de ce type, car l’ordinateur est bien plus puissant.
L’utilisateur n’a qu’à exprimer son désir, l’ordinateur l’exécute en demandant éventuellement des détails pratiques et en faisant des suggestions sorties de sa base de données, si ça ne convient pas, une correction immédiate est possible, après 3 secondes de silence, l’ordinateur demande si on a encore besoin de lui, si la réponse est non, il se remet en mode veille. La capacité de compréhension du système demeure néanmoins limitée. Il s'adapte avec le temps au vocabulaire et expressions d'un individu connu mais ses capacités de compréhension ne dépasseront jamais les questions factuelles du genre : fait ceci, donnes-moi telle information etc...
Quand l’ordinateur à quelque chose à dire, soit il l’exprime à haute voix, soit il laisse un signal visible, selon le désir de l’utilisateur et le programme original.
Si le domicile est équipé d’écrans, l’ordinateur peut diffuser une animation le représentant.
Commandes vocales simplifiées
Des mots particuliers doivent être prononcés pour déclencher une fonction, le système quant à lui a un vocabulaire simple et des phrases immuables. Le système est beaucoup plus fonctionnel et permet d’effectuer des commandes quand on a les mains prises.
Interface visuelle
ce genre d’interface utilise une image, il existe différents moyens de la projeter, soit à l’aide d’un casque, de lentilles ou d’un écran.
Certaines de ces technologies offrent une image en 3D parfaite, d’autre non. Pour interagir avec cet univers graphique, il existe 2 moyens essentiels. L’un consiste en l’utilisation des mains pour un écran tactile ou avec une pastille collée sur la main pour rendre les mouvements de celle-ci dans l’image (généralement pour les images en 3D du type réalité virtuelle). L’autre est un dispositif de désignation visuel, des caméras suivent le trajet des yeux. L’utilisateur peut donc choisir des éléments simplement en les regardant et en cliquant sur les boutons de sa poignée de commande. Cet appareil généralement fait sur mesure présente un bouton par doigt qui déclenchent les fonction essentielles quand ils sont pressés seuls ou suivant des combinaisons particulière.
Il faut noter que ce dernier type d’interface n’est pas la réalité virtuelle dans laquelle on se promène quasiment physiquement, elle est nettement plus fonctionnelle. Tous les éléments sont en vue, facile à appréhender ; l’écrit reste très présent. L’autre éventualité est envisageable, mais réservée aux loisirs.
Utilisations
L’optronique est partout, ainsi que l’informatique. La plus part du temps elle ne se voit pas. Les modes de représentation compliqués et un peu austères sont réservés aux professionnels. N’importe quel imbécile doit être capable de pouvoir se servir des objets grand public.
Intelligence artificielle
Les intelligences artificielles n’existent pas. Tout au plus peut-on faire face à une machine avec un programme malin. Mais on arrive souvent à une limite : le choix des informations. Un ordinateur parvient à résoudre des problèmes techniques sans difficultés, il ordonne une série de tests, desquels il parvient à déterminer une réponse. Mais quand il doit prendre des décisions concernant des individus, le système arrive très vite à ses limites.
Un ordinateur parvient à tenir une conversation banale sur la météo ou sur l'organisation d'une journée. Il aura quand même besoin de faire préciser un certain nombre de choses, non pas qu'il sache nécessairement quand il est perdu, mais il est équipé d'un module d'analyse de la voix humaine qui lui permet de repérer ses légers stress. Quand l'opérateur et confus, le système en déduit que ses dernières propositions n'ont probablement pas de sens et il explore par des questions les possibilités ouvertes dans ses bases de données.
Inutile de chercher à tenir une conversation philosophique avec le système, il passera son temps à poser des questions pour découvrir quel est l'élément matériel mesurable et manipulable dont il est question.
Langage et programmation
Le langage informatique est inaccessible à l’homme. Les programmeurs professionnels n’existent plus, en utilisant l’une des interfaces indiquées, l’utilisateur décrit les effets du programme qu’il veut créer, donne des éléments de comparaison, des informations, des exemples... L’ordinateur transcrit les idées en programmes logiques au travers de fonctions d'auto-apprentissages du système par test de succès et erreur, le rôle de l'informaticien est de déterminer les règles et limites de cet auto-aprentissage et de veiller à s'assurer qu'ils fonctionnent comme on le souhaite. Il cultive et dresse son code bien plus qu'il ne l'écrit.
Il existe différents niveaux de programmation, pour certain, l’ordinateur propose des cadres types qui sont ensuite remplis et légèrement modifiés par les utilisateurs. Programmer la température idéale de son logement, les options types pour l’hypervision est la base, ce que quasiment tout le monde sait faire.
Créer un programme vraiment nouveau peut s’avérer plus difficile, surtout si le problème à résoudre comprend des algorithme ne figurants dans aucune base de données. C’est là que l’on repère le bon informaticien. Il doit en fait associer de nombreuses qualités et compétences pour indiquer à l’ordinateur où chercher les informations, et comment les associer.
Pour certains types de produits, des compétences artistiques sont toujours nécessaires. On peut toutefois piller les bases de données quasiment gratuite que l’on trouve partout.
Tout le monde programme. L’ordinateur est adaptable aux besoins de l’utilisateur. Même pour des fonctions un peu complexe. Il n’existe pas vraiment de programme figé pour tel ou tel usage, mais il existe des fonctions, des systèmes logiques qui s’associent au grès des besoins pour résoudre un problème donné.
Par exemple, l’une des fonction essentielle d’un ordinateur est la compréhension du langage. Il est capable de comprendre le sens de paroles en temps réel. En associant cette fonction à celle de programmation (articuler des idées) et une connaissance des structures du discours, il est possible de rédiger un texte à partir d’un exposé oral et de quelques questions supplémentaires.
Usages sociaux
Une maison ne peut fonctionner sans un ordinateur qui lui-même est inutile sans un serveur. On peut toutefois trouver des systèmes complètement indépendant pour les originaux qui aiment vivre loin de tout.
Les appareils ménagers n’ont pas de systèmes optroniques de commande. Tout ce que peut percevoir leur appareils intégrés est envoyé à l’ordinateur qui résout le problème.
Le vidéophone existe, mais il est surtout utilisé pour parler de chez soi pendant de longs moments à plusieurs personnes à la fois.
Il n’existe pas grand chose qui ne soit pas assisté par l’informatique, on trouve beaucoup de choses qui tournent sans la présence de l’homme. Il y a pourtant des exception, l'Administration synarchique est par exemple très sensible à la présence de pilotes à bord des cargos qui voyagent entre 2 monde connus, même de façon régulière. Ils ont généralement pas grand chose faire mais selon l'Empire ils signifient que les deux mondes fonctionnent bien comme deux entités séparées et que leurs échanges aussi routiniers qu'au sein d'un même monde. Il existe ainsi de nombreux emplois qui ne consiste qu’à être là au cas où. même s'il est très probable que bon nombre de ces agents ont oublié comment résoudre les problèmes qu’ils ne rencontrent jamais. Autre phénomène directement en rapport avec l’omniprésence de l’automatisme et de l’assistance informatisée, les connaissances et les compétences nécessaire pour vivre dans les mondes développés sont extrêmement réduites. Pas besoin de savoir lire ou écrire, ni de cuisiner, ni de savoir laver du linge, aucune notion d’hygiène n’est nécessaire, conduire est à la portée d’un enfant de 5 ans... Certains mondes ont une classe moyenne dont la culture est à peine supérieure à celle de primates évolués.
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