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Campagne SF

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Scénar 6

Officine corrompue qui ruine le métier. Opération clandestine destinée à les faire cesser leur activité.

Demande d'expertise d'un groupe de colons aux mœurs assez peu humanistes : comment se débarrasser de leurs dissidents sans les tuer (tabou), dans un monde autoritaire où d'autres se chargeront de les buter à leur place.

Trouver une colonie qui accepte les spaciens (qui sont des nomades).

Travail en sous-traitance pour une corpo, ils doivent savoir si un groupe de colons fera de la bonne main d'oeuvre non syndiquée.

Enquêter sur les disparitions de colons dans une nouvelle colonie, découverte d'un nemesis mercenaire.

Idée de méchant : ancien tortionnaire reconverti. Poursuivi par des anciennes victimes pour l'enlever et le juger, voire le liquider.

Idée de personnage : Ex enquêteur qui s'est fourvoyé sur son expertise et lancé des colons sur une colonie merdique.

Société compétitive, les enfants sont faits en double et doivent combattre à mort arrivés à la puberté.

Colonie esclavagiste qui produit localement ses esclaves.

Régler le problème de prédateur sur une planète où la population locale a un vision mystique et accepte les sacrifices humains.

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Campagne colonie

Je vous propose de jouer une équipe d'enquêteurs coloniaux. Votre métier est d'expertiser sur la viabilité et la stabilité des colonies de telle sorte que, dans le principe, des gens dont l'ambition est d'émigrer puisse se faire une idée de l'endroit où ils pourront s'installer. Dans la réalité, les jeux d'acteur et les motivations sont plus variées.

Votre métier comporte une partie documentation, analyse économique et politique mais aussi une partie enquête de terrain, notamment en vous rendant sur place, de préférence incognito, pour tester les cas en vrai. A priori vos persosnnages ont une expérience de travail de bureau ou d'audit officiel avant de se lancer dans l'analyse clandestine.

Les enjeux financiers sont bien entendu considérables. Une colonie mal notée aura du mal à grossir et à attirer de nouveaux colons.

Parfois ce sont des groupes de colons où des sociétés qui aident les colons à choisir et à s'équiper en conséquence qui font appel à vos services. Parfois, ce sont des corpos qui hésitent à investir sur une colonie, parfois ce sont les colonies elles-même qui veulent se rendre plus attractives.

Dans votre domaine d'activité, vous faites également le travail inverse, vous enquêtez sur des aspirants colons, surtout quand il s'agit d'une migration massive où plusieurs milliers de personnes de la même origine s'installent en même temps. Une spécialité du métier est notamment la surveillance des mercenaires, les ficher et essayer de les suivre pour pouvoir informer les colonies de leur éventuelle arrivée. En revanche, vous ne menez pas d'opération physique pour les éliminer ou les chasser. Cela ressemble un peu trop à une guerre inter-système aux yeux de la synarchie.

Considérant les enjeux de votre métier, les cas de corruption, de mélange des genres et de magouilles sont légion. L'activité est ménée par quelques grands groupes d'une part qui s'appuient sur leur taille, nulle magouille ne constitueraient un jackpot, comme garantie de fiabilité. Bien entendu, leurs services sont chers et ils ne sont pas monolithiques et les stratégies individuelles jouent également en leur sein. Certains se contentent d'expertise sur des documents externes ou ne font que des visites officielles, avec l'accord des colonies auditées.

Le résultat est dans l'ensemble plutôt fiable mais il est d'une part cher, d'autre part manque de nuance. Les critères de qualification sont assez standardisés et ils manquent bien souvent des pépites ou des rateaux majeurs par manque de discernement. Ils ne s'intéressent également qu'aux colonies déjà bien installées. Ils ont bien peu de choses à dire sur les toutes petites implantations.

D'autres acteurs, sous-traitant notamment pour les grosses structures sont constituées de petites équipes indépendantes. On y trouve un peu de tout et n'importe quoi. Ses équipes ont moins de scrupules à ne pas respecter les lois locales, à se rendre directement sur le terrain, faire des tests etc... Leur réputation est bien plus aléatoire et il faut vraiment connaître le métier pour savoir qui est fiable ou pas. L'avantage est qu'ils sont bien moins chers et s'adaptent bien plus aux spécficités de leurs clients. Certaines ne sont que de simples bureaux d'escrocs qui visent à rabattre des gogo vers des colonies particulièrement autoritaires en mal de main d'oeuvre bon marché.

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idées :

Officine corrompue qui ruine le métier. Opération clandestine destinée à les faire cesser leur activité.

Demande d'expertise d'un groupe de colons aux mœurs assez peu humanistes : comment se débarrasser de leurs dissidents sans les tuer (tabou), dans un monde autoritaire où d'autres se chargeront de les buter à leur place.

Trouver une colonie qui accepte les spaciens (qui sont des nomades) qui font péter les astéroïdes pour les exploiter facilement mais poluent l’espace et gaspillent les ressources. Leur réputation pourrait pâtir d’avoir refourgué les spaciens sans avoir fait d’enquête sur leur précédente localisation. Ils proposent de fournir du minerai à un prix très avantageux. Prétenduement que leur adaptation leur permet de travailler pour moins cher que des robots. Ceux qui payent pourraient être une colonie qui veut s’en débarrasser.

Travail en sous-traitance pour une corpo, ils doivent savoir si un groupe de colons fera de la bonne main d'oeuvre non syndiquée acceptant des adaptations génétiques à visée productiviste pour leur progréniture.

Enquêter sur les disparitions de colons dans une nouvelle colonie, découverte d'un nemesis mercenaire.

Idée de méchant : ancien tortionnaire reconverti. Poursuivi par des anciennes victimes pour l'enlever et le juger, voire le liquider. Il a changé de sexe pour se fondre dans la masse.

Idée de personnage : Ex enquêteur qui s'est fourvoyé sur son expertise et lancé des colons sur une colonie merdique. L’avocat de la colonie cherche des experts pour témoigner contre lui. Ils proposent des formes de corruption lointaine. Lui revend en douce des informations sur les identités d’enquêteurs pour continuer à gagner pas mal d’argents aux groupes mercenaires. Des colonies déçues de leur conclusion font de même.

Idée de personnage : enquêteur recruté par la synarchie pour enquêter sur le milieux sous couverture. Très antipathique. Comportement louche mais impossible de prouver quoi que ce soit.

Société compétitive, les enfants sont faits en double et doivent combattre à mort arrivés à la puberté.

Colonie esclavagiste qui produit localement ses esclaves. Il y a des modèles, des collections etc... Leur business est d’accueillir des touristes qui profiteront des plaisirs de l’exploitation de l’humain. Ils cherchent des colons à la fois adaptés à ses valeurs mais qui respectent leur ordre établi. Des purges récentes les ont fortement refroidis.

Régler le problème de prédateur sur une planète où la population locale a un vision mystique et accepte les sacrifices humains. Le travail devra être fait discrètement pour satisfaire un groupe de colons volontaires pour émigré mais qui n’est pas mystique.

Société où les modifards nourrissent un fort complexe de supériorité sur les non modifards (dont la plupart sont assez vieux). Les installations adaptées à l’humain standard ne sont pas prioritaire ou fortement limitatives.

Patron de groupe d’expert qui magouille, enquête de l’administration synarchique qui requêrera des complices pour le confondre (les pjs ?).

Société bio où tout est fait avec des organismes vivants.

Recherche de colons (si possible fortunés) pour atteindre la masse critique permettant le démarrage d’un programme de terraformation. Besoin de vérifier qu’ils ont bien l’argent qu’ils prétendent avoir. Des malfrats pourraient s’attaquer au convoi avec la thune correspondante.

Société dotée d’une grande lotterie de la vie. Différents boulots et infrastructures existent et les genss sont réafectés tous les 3 ans à une nouvelle activité, de nouveaux compagnons (par tiers pour éviter le chaos). Ils épousent alors leur nouvelle fonction et tout ce qui va avec.

Société nomade avec une ville mobile pour suivre la rotation lente de la planète et rester dans la zone tempérée (les plus grosses villes et plus anciennes villes sont au pôle où la vitesse nécessaire est plus faible).

Société réglée par les arbitrage d’un oracle informatique pipoté mais reprenant prétenduement l’esprit du père fondateur qui offre le mieux dans le meilleur des mondes.

Société avec un important rite de passage sans lequel les gens doivent porter des cagoules pour cacher leur visage et s’exprimer avec un machin textuel sans garantie de réponse.

Société bien sous tout rapport sauf pour sa politique eugéniste et un génocide caché mais assumé.

Groupe social dont la taille et la couleur du chapeau détermine la position hiérarchique. La tête nue est une insulte.

Groupe social qui abhorre les poils.

Groupe social interdisant le sexe et usant de drogue pour tuer la libido.

Société où les émotions se méritent, positives ou négatives, elles sont obtenues par des implants pilotés à distance en fonction du mérite ou démérite mesuré au travail.

Groupe social

Sujets pratiques :

Comment ne pas se faire repérer comme enquêteur : fausses identités, matériels d’enregistrement discret, récupération de données techniques et démographiques sans se faire griller. Fausses

biblio

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Idées

• Pour l'étude macro-économique de l'influence du logiciel libre sur la croissance

De nombreuses études se sont penchées sur l'intérêt du logiciel libre pour les entreprises. Décrire les modèles commerciaux, démontrer leur viabilité sont des études qui ont été menées à de nombreuses reprises. Il nous semble en revanche qu'il y a un importante lacune sur une approche macro-économique qui s'intéresse aux externalités du logiciel libre.

De nombreux acteurs revendiquent à juste titre que le logiciel libre présente l'intérêt d'alimenter le tissu économique local. Le modèle propriétaire faisant payer des licences, rémunère des investissements fait à l'étranger en vendant du des copies localement. Les dimensions matérielles de la création informatique : emplois, développement des compétences, infrastructures matérielles et humaines sont escamotés par la nature immatérielle du service et du logiciel proprement dit. C'est ainsi que les grands groupes de l'informatique parviennent à esquiver une bonne part de la fiscalité française tout en conservant l'activité réelles hors des frontières française. Il s'agit là d'une double perte pour le pays qu'il serait utile d'évaluer.

Par ailleurs, les externalités du logiciel sont à prendre en compte pour rester pertinents. Ainsi, même acheté dans les conditions défavorables citées précédemment, un logiciel est un facteur de gain de productivité pour l'ensmeble de la société. La force du numérique est de traiter mathématiquement l'information. Il permet ainsi de manipuler la complexité (au sens d'Edgard Morin) qui constitue l'une des limites à laquelle les organisations sociales conventionnelles se heurtent. Le numérique rend possible des choses qui ne l'étaient pas avant son introduction. Gain de productivité, économie de ressources, mise en place d'organisations inédites... Le numérique offre de nouvelles possibilités là ou par le passé la standardisation et le découpage en éléments simples, au risque de devenir simplistes, étaient les seules solutions pour faire face aux enjeux. Le logiciel libre et un internet neutre favorisent une meilleure adaptation aux besoins, elles permettent une diffusion rapide et nuancée des solutions et offrent des perspectives d'externalités positives particulièrement prometteuses. Des études économiques évaluant à la fois les externalités de l'informatique, en comparant les modèles de diffusion propriétaires et libres constitueraient des bases utiles pour une politique de modernisation et de développement tant de l'économie que des administrations.

A l'heure où la ministre de l'économie numérique appelle les entreprises du libre à se structurer, la France se distingue de l'Allemagne par la pénurie de PME innovantes. Son appel n'a d'ailleurs pas reçu un écho favorable auprès du CNLL. Il nous semblerait donc profitable d'étudier les avantages à attendre d'un ensemble de PME et d'associations organisées en réseau, reposant sur des principes contributifs qui rompt radicalement avec le modèle de la grosse structure entretenant le monopole sur ses produits. Certes un tel acteur peut déployer des moyens plus importants mais l'expérience prouve qu'il est également moins innovant, moins adaptable, plus éloigné du terrain et il aura stratégiquement intérêt à enfermer son marché dès qu'il aura atteint la taille critique. Ce rapport entre entre capital et l'activité de l'entreprise est largement bousculé par le modèle du logiciel libre. Décrire ce modèle de production, comprendre ses conséquences permettraient d'évaluer en quoi il peut constituer un modèle de rupture pour nos représentations et notre économie. De telles études permettraient de nuancer les chiffres du PIB, dont la critique montre qu'ils sont limités pour décrire les évolutions qualitatives.

L'idéal de l'économie de la connaissance est bien trop souvent considéré sous un angle de marchandisation de l'information : brevets, marques, design se négocient comme des objets réels. Si la méthode est tout à fait adaptée à la génération de profit, affronter les défis écologiques, énergétiques et démographiques à venir requiert un modèle de développement qui ait une influence sur le monde réel. Nous avons la conviction que le logiciel libre, qui s'appuie sur 30 ans de mise en pratique, offre une voie de développement inédite en la matière. La circulaire Ayrault ou bien encore la réponse de la ministre de l'économie numérique à la question du député Jean-Jacques Candelier démontrent que le gouvernement a compris et défend les principes et les spécificités du logiciel libre. Un tel travail d'études permettrait de passer de la conviction à la démonstration.