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Construction Synarch

De Luk

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Il existe plusieurs types de matériaux qui correspondent à différentes exigences de performances mais aussi à des impératifs de coût. D'une façon générale, les matériaux de haute technologie sont plus performants mais présentent un coût d'acquisition élevé. Les technologies inférieures sont produites plus facilement, à des coût initiaux faibles mais finissent à la longue par revenir plus cher car elles s'usent, tombent en panne et ont besoin de beaucoup de carburant.

Construction immobilière

Cas standard

La plupart des bâtiments sont construit en phytobéton, selon un processus imitant le fonctionnement de la vie. Des micro-organismes sont créés en laboratoire, leur ADN contient les "plans" du bâtiment désiré. Les ouvriers se contentent de fournir les matières premières (sous forme de molécules en vrac) nécessaires à la réalisation de l'ensemble. Tous les éléments : murs, huisserie, câblage, tuyauterie... sont créés de la sorte. On ne construit pas une maison, on la fait pousser.

Les plans originaux peuvent intégrer des aménagements internes permettant de modifier le bâtiment après sa construction, comme par exemple le rajout d'une annexe, d'une bulles, la surélévation du toit pour rajouter un étage et des points d'alimentation pour les nouveaux micro organismes au travail.

Le bâtiment ainsi construit reste la plupart du temps vivant, c'est à dire qu'il fait face à l'usure et aux contraintes par l'auto-régénération.

Prefab

On a parfois besoin de construire très rapidement des bâtiments pas chers. On le fait en général à partir de pièces à mémoire de forme standardisées qui s'assemblent très facilement. On les remplie ensuite avec un béton liquide à prise rapide et on pose enfin les câbles, les portes et les fenêtres et des équipements sanitaires autonomes.

Ce système permet de convoyer facilement des bâtiments entiers que l'on peut mettre en œuvre rapidement sans avoir besoin de matériel de levage particulier.

Circuits logiques

La construction des circuits logiques (électronique, optronique) nécessite l'utilisation de techniques de nanotechnologies de grande précision (à l'atome près). Les calculateurs moléculaires ne nécessitent pas une précision aussi grande mais ils sont systématiquement couplés à des circuits logiques précités.

Le génie génétique peut le cas échéant concevoir des systèmes vivants dotés d'un système nerveux simple capable d'effectuer des tâches automatiques. Il s'agit bien souvent de réalisations anecdotiques, sauf habitude culturelle particulière, les calculateurs conventionnels sont bien plus souples d'emploi, notamment parce qu'on les reprogramme à volonté. Il est possible néanmoins de créer des intelligences artificielles biologiques mais cela cause souvent des débats sur les frontières du conscient.

Contrairement aux circuits optroniques et aux calculateurs moléculaires qui sont rarement vivants, l’électronique repose intégralement sur un système biologique facilement intégrable dans un organisme autorégénérant. L'optronique étant assez peu sensibles à l'usure, seuls les calculateurs moléculaires s'usent (assez lentement) et ont surtout besoin de refaire régulièrement le plein de substances codifiantes.

Énergie

Moteurs à combustion

Les moteurs à combustion restent la solution idéale pour délivrer une puissance conséquente pour un poids et un encombrement réduit. Il s'agit en général de turbines à hydrogène réservées aux véhicules haute performance, ou de moteurs rotatifs.

Les pièces sont formées dans des "tricoteuses", des unités de production nanotechniques de faible précision qui produisent rapidement des pièces de bonne taille en associant différents éléments de base. La technique permet de constituer des alliages performants mais non régénérants. La nanoproduction permet de produire rapidement et avec beaucoup de souplesse toutes les équipements dont les spécifications ont été entrées dans l'ordinateur de contrôle.

Ces pièces mécaniques nécessitent trop de précision et sont soumises à trop de contraintes pour être constituées de phytobéton autorégénérant avec les techniques habituelles. Une production de tels matériaux ne pourrait se faire que par la standardisation des pièces et à un prix très élevé auquel s’ajouterait celui du carburant ; il n'y aurait alors presque aucun avantage sur les générateurs à fusion.

Batteries électriques

La méthode la plus simple et la moins chère pour faire avancer un véhicule se compose de batteries rechargeables et d'une propulsion électrique. On trouve parfois des piles à combustible qui produisent l'électricité à partir d'une réaction chimique. Le rendement est meilleur mais il faut faire le plein alors que les batteries peuvent se recharger n'importe où.

Une nanoproduction de faible précision suffit à produire les éléments nécessaires à ce système.

Les véhicules standards et les aéronefs légers sont généralement électriques.

Générateurs à fusion

Les générateurs à fusion sont particulièrement cher à l'achat et présentent un encombrement minimal important : 100 000 ¢ pour un volume d'1m3. Plus de puissance n'induit pas pour autant une augmentation proportionnelles des coûts et des dimensions. Le prix relatif du générateur diminue avec la puissance qu'il fourni.

La chambre à fusion torique est enfermée dans un caisson autorégénérant. La matière de ce caisson est entre autre constituée d'un alliage léger qui bloque les radiations du générateur. Il est particulièrement efficace contre les longueurs d'ondes précises générées dans le processus.

Les générateurs à fusion sont mis en marche au moment de leur construction et sont ensuite scellés. Il n'existe aucun moyen de redémarrer un générateur arrêté, il faut donc veiller à l'alimenter comme il se doit en hydrogène liquide. Cet impératif n'est toutefois pas trop prenant dans la mesure où le système de pilotage du générateur cesse de fournir de l'énergie au bout de 20 ans mais continue généralement à faire tourner le générateur au ralenti pendant encore 10 ans.

Générateur anti matière

L'anti matière est une technologie de pointe qui n'est utilisée que dans des centrales industrielles sur des mondes très développés, ils servent autant à la recherche qu'à produire de l'énergie. Très complexes ils ne présentent que peu d'avantages sur l'énergie de fusion.

Propulsion

Train roulant

Les véhicules roulants sont très répandus. Les véhicules se déplacent sur des roues, sur des sphères de roulement ou sur des plateaux à billes. Les deux derniers systèmes permettent aux véhicules de se déplacer en crabe d'avancer en faisant une rotation et d'éliminer la terrible manœuvre du créneau.

L'adhésion au sol est particulièrement bonne, surtout sur des surfaces adaptées, permet des freinages et des accélérations très efficaces par tout temps.

Réacteurs

Bon nombre d'appareils volants fonctionnent avec des systèmes de poussée conventionnels, hélice pour les plus primitifs, hyperfan, hélices supersoniques, lamelles vibratiles, le tout à poussée vectorielle ou non.

Ces systèmes peuvent être mis en œuvre par l'énergie électrique ou directement par l'arbre d'une turbine à hydrogène.

Antinewt

Les propulseurs antinewtoniens sont particulièrement simple et performant. Leur prix est par contre très élevé. Ils se composent simplement d'une plaque qui fourni une poussée continue quand elle est traversée par un courant électrique. Elle émet alors une lumière blanche, un peu de chaleur dans un silence parfait et ne propulse aucune masse de réaction.

L'antinewt ne respecte pas les lois de la physique et personne ne comprend vraiment comment ce système fonctionne, il n'en demeure pas moins très fiable et sans concurrence quand il s'agit d'aller dans l'espace.

La plaque d'antinewt ne se trouve pas dans la nature. Elle est construite par des usines colossales qui recomposent des atomes artificiels à partir des éléments simples de la matière. L'opération est longue et coûteuse, c'est pourquoi les antinewt sont si chers.

Propulsion HL

Il s'agit en fait d'un complément au antinewt. La même matière est placée dans une série de complexes centrifugeuses qui génère un champ de masse zéro qui enveloppe le vaisseau (ou plutôt proche de zéro). Là encore les lois de la physique sont bafouées, mais on s'y fait.

Les antinewt peuvent alors propulser les engins à plusieurs milliers de fois la vitesse de la lumière, ce qui permet le voyage spatial dans des conditions correctes. A l'intérieur, tout semble normal et la matière conserve ses propriétés.

Le vaisseau voyageant à vitesse Hyper luminique est toujours présent dans l'univers et il est susceptible de rentrer en collision avec des objets immobiles comme une planète ou un simple atome d'hélium en ballade. la rencontre avec des particules ne pose pas de problèmes, les collisions avec des atomes peut se révéler dangereux s'ils sont trop nombreux, c'est pourquoi on n'allume pas la propulsion HL en orbite basse.

Les collisions avec des corps plus gros (poussière, cailloux, planète) provoquent la destruction du vaisseaux. Celui-ci ayant une masse proche de zéro au moment de l'impact, son énergie cinétique reste faible et provoque généralement assez peu de dégât considérant sa vitesse de déplacement.

En combat spatial, les missiles HL sont donc utilisés pour porter une charge généralement nucléaire sur des distances très longues et sans risquer l'interception.

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